Rôle: Nena.
Synopsis : Un jour d'hiver, Nena rassemble la famille pour fêter son anniversaire. Tout le monde est là: son mari Umberto, les enfants Vito et Caterina avec leur cousine Isabella, la belle-fille Adelina et l’ex beau-fils Manfredi avec sa nouvelle petite amie Joana, sa petite-fille Alma, la gouvernante Lucia avec sa fille Grazia. Et puis il y a Paco, le paon d'Alma, qui tombe étonnamment amoureux de la colombe représentée sur un tableau accroché dans le salon. Un amour impossible qui va remettre en cause les sentiments de toute une famille.
Notes de la réalisatrice : Il y a des films que vous poursuivez pendant des années et d'autres qui soudainement entrent dans votre vie et vous surprennent. Le paradis du paon est un petit voyage dans l'intimité et l'authenticité des êtres humains : un film sur une famille élargie où tout le monde se parle mais personne ne s’écoute vraiment. Jusqu'à ce qu'un événement inattendu oblige les protagonistes à se regarder dans les yeux et à se révéler pour ce qu'ils sont. Et c'est comme si leur vie devenait soudain la nôtre, dans un miroir de sentiments qui nous fait réfléchir sur la complexité des relations humaines, sur le mystère de la perte, sur les mille voix qui nous parlent de l'intérieur, sur l'importance du silence, sur notre recherche constante de l'amour.
Sélection Orizzonti 78e édition du Festival International du film de Venise.
Rôle: Maria Muzio, Mère de Pertini
Synopsis : Le film est biographique et évocateur, c’est la vie de Sandro Pertini à peine élu Président de la République italienne, revenant en arrière au temps de sa jeunesse. Il porte sur sa courageuse carrière politique comme résistant du régime fasciste. Le développement de l’histoire basée sur sa correspondance avec sa mère et sa fiancée – réunie dans le livre des professeurs Stefano Caretti et Mauricio Degl’Innocenti qui porte le titre du film –, traite du drame de sa condamnation en prison dans des conditions excessivement dures.
Revue de presse
Le 25 septembre, lors du 123° anniversaire de la naissance de Sandro Pertini, on a assisté à la cérémonie de présentation de la première nationale du film "Le jeune Pertini. Combattant pour la liberté", dans la Salle Capitulaire de la Bibliothèque du Sénat à Rome. Présents dans la salle, l’extraordinaire protagoniste Gabriele Greco, de nombreux membres du staff et d’autres acteurs comme le talentueux Salvatore Misticone, connu aussi comme "Scapece". Absente puisqu’elle habite à l’étranger, la protagoniste féminine, Dominique Sanda, magnifique dans le rôle de la mère de Pertini.
https://www.annuariodelcinema.it/annuario/news-2/4358-il-giovane-pertini-combattente-per-la-liberta - 26/9/2019
Rôle: Mercedes.
Synopsis: Le mari, le père, est mort récemment. La maison de famille devient à nouveau le point de rencontre où les enfants, déjà adultes, se regroupent autour de leur mère, Mercedes (moi) pour ne pas la laisser seule. À Mercedes la vie lui a permis d’atteindre une sorte de paix intérieure qui diverge des divers conflits que pâtissent ses enfants et même sa belle-sœur, et qu’ils essayent de résoudre à leur manière. Mais le spectateur apprend, grâce aux enquêtes de Clara, fille de Mercedes, que la sérénité qu’a vécu la mère est édifiée sur une certitude erronée.
Rôle: Liliane Cambière
Un dimanche de Pentecôte pour une guerre de classe sans merci, Nicole Garcia ne nous avait pas habitués à de tels sujets. Une histoire, trois regards, ceux de Baptiste, Sandra et Mathias. Le conflit familial est là, tout proche, menaçant d'éclater quand le vernis des pesanteurs et des conventions sociales aura fini de se craqueler. Un beau dimanche est un film d'autant plus attachant qu'il marque le retour à l'écran d'une des plus grandes comédiennes françaises, Dominique Sanda. Avant même de la voir apparaître, souveraine et mystérieuse, c'est sa voix que l'on entend au téléphone, un simple « allô ? ». Intonation inimitable, celle-là même qui avait convaincu Robert Bresson de la choisir pour incarner Une femme douce. Quarante-cinq ans ont passé et « la Sanda » exerce toujours un pouvoir magnétique. Louise Bourgoin confirme que son talent d'actrice est indéniable. Pierre Rochefort, écartelé entre deux mondes, parvient à tracer sa route. Résolument. Avec douceur et conviction. (Franck Nouchi - Journal "Le Monde" - Publié le 4 février 2014)
Revues de presse:
"Elle vit depuis des années en Argentine, il a fallu la traquer, échanger avec elle sur internet. La mère dans le film associe deux données contradictoires : elle est à la fois une femme blessée et une personne très dure. Or le visage de Dominique exprime tout cela d'un même souffle. Elle possédait en elle une émotion toute prête pour le sujet. Je ne m'attendais absolument pas à ce que dans cette scène ses larmes jaillissent soudain, mais à y réfléchir c'est assez naturel.” (Nicole Garcia - Nouvel Obs - Par PASCAL MERIGEA, publié le 6 février 2014.)
"Apparaît alors la mère de cette dynastie, Liliane – éblouissante Dominique Sanda – et l’atmosphère du film prend alors des tonalités proches de Tchékhov ou de Bergman.” (JEAN-CLAUDE ARROUGE - www.avoir-alire.com 4/2/2014)
ENTRETIEN AVEC NICOLE GARCIA PAR ANNE DIAKTINE: Au centre de cette famille, Dominique Sanda. On ne peut pas s’empêcher d’avoir le sentiment de la retrouver dans « Le Jardin des Finzi-Contini », dans cette bâtisse impressionnante, avec ses tennis, sa piscine. Qu’est ce qui vous a amenée à la contacter après cette longue absence ? Dominique vit loin, à la frontière de l’Argentine et de l’Uruguay. Elle porte avec elle sa magnifique filmographie. Dominique m’avait dit que Bresson l’avait choisie avant même de la rencontrer, pour sa voix, au téléphone, pour «Une femme douce». C’est vrai, dans le film, dans le rôle de Liliane, il y a toujours ce même contraste entre la mélodie de sa voix, et les brusques duretés de son personnage. J’ai été bouleversée par ce qu’elle apporte au film. Elle s’est abandonnée à l’émotion du rôle. J’en ai été spectatrice souvent. Ses yeux s’emplissent de larmes dans la première scène avec son fils. Plus tard elle dit à Sandra « un jour je me suis dit : il est mort. Il y a bien des gens dont les enfants sont morts, n’est-ce pas ? ». Peut-être a-t-elle été particulièrement sensible à cet amour filial interrompu par la disparition.
Rôle: Lucienne Saint Laurent.
Synopsis: 1967 - 1976. La rencontre de l'un des plus grands couturiers de tous les temps avec une décennie libre. Aucun des deux n’en sortira intact.
Revue de Presse
"Une ‘créature viscontienne’ fait une apparition, l’inoubliable Dominique Sanda dans le rôle de la mère de Saint Laurent." ("Assumer l’héritage de Visconti”) - https://www.critique-film.fr/saint-laurent-beaucoup-pour -19/5/2104
Finley Descotes (Natasha Little), qui achète et vend des cartes anciennes, fait la connaissance du marchand de cartes Bernard Ivens (Roland Gift) au cours d'un voyage à Amsterdam où elle espère acquérir deux cartes uniques qui viennent juste d'apparaître sur le marché. Bernard l'emmène chez Marta Kadar (Dominique Sanda) pour lui montrer une troisième carte qu'il est sur le point d'acheter pour lui-même. C'est alors que Finley remarque sur cette carte un détail qui en multiplie sa valeur à un point jamais vu, et elle la veut pour elle. Elle embarque Bernard dans une négociation féroce où tous les coups sont permis, ce qui l'entraîne au-delà du magasin de cartes, dans un monde d'intrigue politique où il y a gros à gagner.
Souvent on me demande pourquoi j’ai accepté ce tout petit rôle, s’agissant d’une religieuse cloîtrée depuis plus de 20 ans dans sa cellule, qui a fait vœu de silence, et qui, à force de rester enfermée dans un lieu obscur, a même perdu la vue. Justement j’ai trouvé que ce rôle était comme un clin d’œil à une situation qui reflétait un certain dédain que j’expérimente depuis des années de la part du cinéma français. Mais enfin, nul n’est prophète en son pays. (Dominique Sanda, interview en 2000).
Si l’art ne cherche pas la vérité, pas même la vraisemblance, le film de Marco Bechis n’est pas de l’art. Et je dis cela d’une façon si crue pour la simple raison d’avoir entendu diverses opinions qui adhèrent à ce même point de vue: il lui manque de la poésie, de l’enchantement, de la magie, du raffinement esthétique, disent-ils, toutes des qualités si présentes dans le meilleur cinéma italien. Je réponds que Bechis dans cette œuvre démontra être honnête dans la mesure où il refusa avec une lucide sévérité toute possible intervention de la fantaisie (tel que le prétendit l’ancien Platon en défendant le séjour aux poètes dans son utopique République). Quoique dans le cas présent, il ne faut pas oublier que n’eut pas lieu une seule formulation qui ne se rapporte à des faits déjà consommés. Il n’y a pas eu dans ce film l’intention de raconter une possible histoire, mais “l’histoire” qui eut lieu pendant la tragique période qui frappa l’Argentine toute la durée de sa dernière dictature militaire.
Garage Olimpo se présente ainsi comme un document, un film qui se base strictement sur des faits et des scènes réels, documentés d’ailleurs même dans les moindres détails sur des preuves existentes dans les volumineuses archives des Tribunaux et de la presse en général. Je vis par élection dans ce pays depuis quelques années, pays qui maintenant est à nouveau libre et que j’aime intimement pour mille raisons, aucune desquelles n’apparaissent dans le film de Bechis. Mais lui, s’est solidarisé avec des dizaines de milliers de morts assassinés, qui comme tels, ne pourront plus jamais rien lui rétribuer. Nous pouvons, nous, qui sommes vivants, le remercier en leurs noms... (Dominique Sanda: allocution prononcée au Cinema Lumière au Festival Internazionale di Litteratura e Cinema de Bologna, avant la projection du film, le 28-VI-2006).
avec la participation de Anouk Aimée, Richard Berry, Mag Bodard, Nino Castelnuovo, Danièle Darrieux, Catherine Deneuve, Françoise Fabian, Harrison Ford, Claude Mann, Marc Michel, Jeanne Moreau, Jacques Perrin, Michel Piccoli, Jean-François Stevenin, Anne Vernon…
« Quelle merveille d’avoir derrière soit quelqu’un qui parle de vous avec autant de tendresse, autant de clarté… C’est rare. D’habitude, il y a toujours un côté nostalgique. Mais grâce à Agnès, Jacques Demy est vraiment vivant. » (Jeanne Moreau, Telerama, octobre 1995).
En tant qu’actrice ayant joué en deux occasions dans des films de Jacques Demy, je considère que le regard d’Agnès Varda dans son film sur Jacques possède la qualité de voir ce qui est vraiment à voir du grand talent d’un homme. Quand on est doué d’une telle capacité, « rare » comme dit très justement Jeanne Moreau, c’est qu’on est un vrai artiste. (Dominique Sanda)
L’histoire biblique de la vie de Joseph, le fils préféré de Jacob et de Rachel. Vendu par ses demi-frères, esclave en Egypte, il devint, par sa loyauté et sa sagesse, conseiller du pharaon.
Qui connaît Gustav Regler? Seuls quelques initiés. Cet écrivain allemand communiste né en 1898 a combattu avec les Républicains espagnols. Il a été interné dans les camps du régime de Vichy, avant de s’évader et de gagner le Mexique. Bref retour en Allemagne, puis ultime échappée en Inde, où il meurt en 1963.
Un couple d’américains du Nord qui depuis longtemps cherche à adopter un enfant, apprend par les informations télévisées qu’en Roumanie, aprés l’exécution des Ceaucescu, l’adoption dans ce pays est possible. Ils décident de voyager à Bucarest. Là commence une vraie descente aux enfers, quand ils découvrent une réalité qui dépasse toute l’horreur imaginable: dans les orphelinats, des milliers d’enfants sous-alimentés, se trouvent dans un état d’abandon calamiteux. Au fur et à mesure ils comprennent qu’ils sont pris dans un piège, vu que la bureaucratie officielle est seulement intéressée à toucher de l’argent, sans jamais délivrer le permis promis. Ce film s’est basé sur des faits réels, utilisant des extraits filmés en cachette par des médecins étrangers.
Rosalie de Watterville entend parler d’Albert Savarus au cours d’un dîner chez ses parents. Cette jeune fille de 19 ans, romantique et passionnée, s’éprend aussitôt de cet inconnu, de cet homme mystérieux qu’elle n’a jamais rencontré, d’autant plus qu’il habite la maison d’en face et qu’elle peut l’observer par sa fenêtre. Une princesse italienne (Dominique Sanda) et lui s’échangent un courrier d’amour qui, à cause de la jeune Rosalie, jalouse, sera systématiquement détourné.
A Munich, le carnaval bat son plein: Henri le Vert (Thibault de Montalembert), un jeune suisse, étudiant en art, observe cette exubérance avec autant de fascination que de réserve. En plein milieu du brouhaha carnavalesque, il rencontre son meilleur ami, le peintre hollandais Lys ( Arnaud Chevrier). Dans la confusion des masques qui défilent, cet artiste bon vivant trompe sa fiancée Agnès avec Rosalie qui veut, à son tour, profiter pleinement et allégrement du carnaval. En protecteur, Henri se place devant Agnès qui suit avec effroi la trahison irresponsable de son fiancé. Dans une excitation d’abord incompréhensible, Henri provoque son ami en duel... le combat devra avoir lieu à l’aube. Entre temps, Henri le Vert se souvient de son enfance et de sa jeunesse à Zurich. En pensée, il revit la mort précoce de son père pendant une excursion de chasse. La mélancolie de sa mère (Dominique Sanda) l’accable. Dans son innocence enfantine, il s’entretient sur l’amour avec sa petite cousine Anna. Lors de l’une de ses conversations dans une salle d’école, Anna lui donne furtivement le premier baiser. Mais par égard pour la santé d’Anna, l’oncle (Mathias Gnädinger) emmène sa famille à la campagne pour y habiter dans sa propriété. Le combat ayant lieu avec son rival qui lui est nettement supérieur, Henri est mortellement blessé. Sur son visage apparaît une expression de joie et de paix immense: dans la mort, Henri le Vert est enfin uni avec Anna.
C’est parce qu’il lui a offert une rose le jour de leur rencontre que Lissy l’a surnommé “Emile des Roses”. Leur histoire est à la fois romantique, drôle et triste dans le Berlin grouillant des années 1900.
Victor (Jean-François Stevenin) est un peintre qui n’a plus envie de peindre. Plus envie d’autre chose non plus, envie de rien. Plus de goût à la vie. Depuis quelques temps, il peint de manière obsessionnelle, des revolvers, et il va finir par s’en servir,... contre lui. Il veut laisser un ultime message à sa femme, dont il est séparé, et à ses enfants sur un dictaphone, mais les piles sont usées... elles aussi. Et le destin pousse dans sa voiture une femme (Dominique Sanda) prise en otage par un jeune délinquant. Elle est belle, elle a un goût forcené pour vivre; d’autant plus qu’un mauvais cancer la ronge, ce qu’il ignorera jusqu’au bout. En vivant peut-être sa dernière histoire d’amour elle lui redonnera le goût de vivre.
Le film raconte la vraie histoire d’une femme du 17ème siècle au Mexique, sor Juana Inès de la Cruz (Assumpta Serna), considérée comme une des plus grandes femmes poètes de la langue espagnole. Afin de se consacrer à sa passion dévorante, l’écriture, Juana ne trouve d’autre solution que d’entrer au couvent. Sa soif de savoir, sa largesse d’esprit et sa grande beauté lui valent la protection de la vice-reine (Dominique Sanda), mais l’amène à un conflit en cette période de l’Inquisition, avec l’Eglise et l’Etat...
Augusto (Vittorio Gassman) a dépassé la soixantaine lorsqu’il sort de l’hôpital psychiatrique pour retrouver Carla (Dominique Sanda), sa bru, et Rosa, sa petite-fille âgée de 9 ans. L’enfant et le vieillard un peu dingo s’aiment d’amour, d’amitié pudique, jusqu’au jour où la gamine tombe amoureuse de son cousin et le confie à Grand-Père. Ce dernier, alors, entend à nouveau des symphonies dans sa tête.
Né avec le siècle passé dans une très ancienne famille de banquiers juifs, Siegmund Warburg, à l’exemple de ses plus grands ancêtres, commence sa carrière en Allemagne comme banquier et conseiller du Prince. Dans les tourbillons de Weimar qui ruinent son père, il participe aux tortueux financements de l’administration allemande. Et lorsque l’économie de dette laisse place à l’économie de guerre, l’avènement de Hitler l’envoie à Londres, avec son nom pour tout capital. Il y fonde une petite société financière, y invente les modes de financement des Alliés en guerre, et contribue à briser ceux de l’Allemagne au moment où Hitler détruit, avec son peuple, la banque que sa famille a mis plus de deux siècles à bâtir. (Jacques Attali).