Dominique incarna une anachorète du Moyen Âge, Julian de Norwich, la première femme à écrire un livre en anglais au sujet de “l’esprit maternel de Dieu”.
C’est pour “être en complète communion” avec cette ville “dure mais fascinante” que Dominique Sanda accepta d’y faire son “travail d’actrice”, cette fois en espagnol après avoir joué au théâtre en français et en italien.
Dominique récita de Rainer Maria Rilke le Chant d’amour et de mort du cornette Christophe von Rilke, avec musique de Victor Ulmann.
Incarnant le rôle de la reine Gertrude. Tournée en Italie: au Teatro Bonci à Cesena, au Teatro Masini à Faenza, au Teatro Metastasio à Prato, au Teatro Storchi à Modena, au Teatro Dell’Arte à Milano, au Teatro della Regina à Cattolica, au Teatro Verdi à Pisa, au Teatro Politeama à Viareggio, au Teatro Verdi à Carrara, au Teatro del Giglio à Lucca, au Teatro Carignano à Torino, au Teatro sociale Villani à Biella, au Teatro Manzoni à Pistoia, au Teatro Nuovo à Bolzano, au Teatro del Popolo à Colle Val D’Elsa et au Teatro Moderno à Grosseto.
Mise en scène Roberto Platé, chef d’orchestre Reinaldo E. Censabella, directeur général et artistique du théâtre Emilio Basaldúa, au Teatro Colón de Buenos Aires.
"Para mi es un gran privilegio, no puedo imaginar un placer más exquisito: un lugar tan hermoso como es el Colón, y la conexión con mi país a través de Juana de Arco, la gran liberadora de Francia. La obra está escrita con el corazón, tanto por Claudel como por Honegger. Y es con el corazón que voy a interpretar mi papel. Lo vivo como un regalo de Dios." (Dominique Sanda: interview de Isabel Estrada dans la revue du dimanche du journal LA NACIÓN 19-V-2002).
"Pour moi c'est un grand privilège, je ne peux imaginer un plaisir plus exquis: un lieu si merveilleux comme le Teatro Colón, et la connexion avec mon pays à travers Jeanne d'Arc, la grande libératrice de la France. L'oeuvre est écrite avec le coeur, tant par Claudel que par Honegger. Et c'est avec le coeur que je vais jouer mon rôle. Je vis ça en le prenant comme un cadeau de Dieu."
Rôle de Ellida Wangel. Version de Susan Sontag, avec Philippe Leroy-Beaulieu. Grande tournée en Italie, et quelques représentations en France en langue italienne.
"La Donna del mare, c’est Dominique Sanda. C’est une idée qui m’appartient, reconnaît la comédienne. J’ai tout de suite senti une folle attirance pour cette pièce où l’héroïne, Ellida, est la féminité même. J’avais depuis toujours l’envie d’être dirigée par Robert Wilson." (Marion Thébaud, Le Figaro 15-III-1999).
Dominique Sanda est une extraordinaire protagoniste: alternant paroles, chuchotements, cris de mouette, pour souligner l’étrangeté du personage. (Maison des Arts de Créteil, mars 1999).
La correspondance qui s’établit entre deux grandes dames du dix-neuvième siècle romantique, deux écrivains dont la renommée a su traverser le XXème siècle: George Sand (Dominique Sanda) et Marie d’Agoult (Brigitte Fossey). Deux femmes qui jouèrent un rôle important dans la vie littéraire et musicale de leur siècle, recevant dans le salon qu’elles ouvrirent, la fine fleur des écrivains et des musiciens de leur temps. Toutes deux écrivains, elles ont en commun une intelligence exceptionnelle et le goût exacerbé de la liberté. Mais cette intimité trop étroite fera ressortir, peu à peu, leurs différences fondamentales. Elles finiront par s’affronter jusqu’à la haine. Partageant chacune leur vie avec un compositeur de grande renommée (Marie d’Agoult avec Liszt, George Sand avec Chopin), l’ombre de ces deux amants célèbres planera sans cesse sur leurs échanges épistolaires.
De Dominique Sanda, Viviane Forrester fit l’éloge de “Sa perception de ce qui n’apparaît pas, qui n’est pas ‘en scène’, qui n’est pas prononcé, mais dont elle happe, capte et traduit la fugacité.” (programme de la pièce)
Dominique Sanda (Lady Chiltern) est parfaite de justesse en irréprochable épouse, vestale du temple familial, mais généreusement humaniste. (Le Provençal, Marseille 8-III-1997).
Choisissez un poème. Relisez-le avec lenteur, avec soin. Attendez. Il entre en vous, il s’installe. Il devient votre vérité. (Alain Bosquet : La fable et le fouet)
Textes de Pétraque, Eichendorff, Lenau, Verlaine, Shelley, Proust; musique de Schubert, Schumann, Liszt, Nietzsche, Debussy, Hahn, Tosti, Ciléa. Mise en espace Michel de Maulne et Christian Crozet; au piano Ayala Cousteau, au Théâtre Molière/ Maison de la Poésie.
Tournée en France, Belgique et Suisse.
Mise en scène Mario Monicelli, avec Geppy Gleijeses, Laura Morante, Yvone Scio, Marilu Prati, Mariella Capotorto, Fabrizio Dardo, Oreste Valente, Cristina Ferrajoli, Luigi Merito, Darío Fantini. Tournée en Italie.
Dominique Sanda, Mélita, dans cette confrontation d’où la concurrence professionnelle n’est pas absente, a la même présence affirmée, mais en plus brutal, en plus ennemi, en plus tranchant, bien que l’on sente dans le raidissement une inquiète solitude et comme une nostalgie et une douleur. Là encore, c’est éblouissant. (Pierre Marcabru, Le Figaro, 28-III-1993).